La RT 2012 n’impose aucune technologie de chauffage. Quelle que soit l’énergie utilisée, l’exigence porte sur le niveau de consommation calculée en énergie primaire (Ep) à ne pas dépasser et non en énergie finale (Ef consommation).
Il est vrai que l’énergie électrique est pénalisée dans le moteur de calcul des logiciels. En effet, pour un logement identique avec la même performance d’isolation, dès lors que le chauffage électrique est sélectionné comme source de chauffage, un coefficient de 2,5 est appliqué pour la conversion en énergie primaire (Ep). Dans le même temps, on applique aux énergies fossiles (même pour le gaz propane en cuve), un coefficient de 1 qui permet de sélectionner alors des chaudières qui utilisent les énergies fossiles dans le cadre de la Règlement Thermique 2012.
Malheureusement, dans l’état actuel de la règlementation, le chauffage électrique ne peut donc être intégré que dans des logements où le bâti serait être optimisé par rapport aux standards et/ou en appoint d’autre générateur comme avec un poêle. Dans ces conditions, en réalisant un effort sur le besoin bio-climatique (Bbio) du logement et en mettant la chaudière en appoint alors le projet sera conforme à la RT2012…. C’est la seule solution à l’heure actuelle avec l’utilisation d’un système multi-énergies pour répondre à l’exigence règlementaire.
Pourtant, il est bien sûr évident que compte tenu de la performance des nouveaux logements et des faibles besoins en chauffage, une chaudière GRETEL est toute indiquée.
Lorsque les besoins de chauffage sont peu élevés, la chaudière électrique apparait aujourd’hui comme étant le mode de chauffage le plus intéressant économiquement. En effet, ce système de chauffage est avantagé par un coût d’investissement limité, sans entretien ni maintenance avec un taux d’avarie quasi-nul. La solution est véritablement intéressante d’un point global sur 20 ans même si la consommation sera plus élevée qu’avec système thermodynamique.
Aussi, au-delà des aspects énergétiques et économiques, le confort reste un véritable critère de choix, qu’il ne faut pas négliger. La chaudière électrique GRETEL présente bien des atouts également avec un système de régulation souple et modulant qui procure ainsi une chaleur « douce » notamment lorsqu’elle est associée à un plancher chauffant. Enfin, l’analyse du cycle de vie des appareils de nos fabrications démontre de manière positive pourtant encore que la solution ne serait pas à exclure (absence d’émissions de polluants atmosphériques émis par la combustion d’énergie, pas de fluide frigorigène, peu d’impacts sur les ressources, l’eau, le transport, l’énergie lors de la fabrication et de la gestion de l’appareil en fin de vie notamment).
Pour conclure, un bâtiment optimisé, un « zeste » d’effet joule avec une GRETEL associée à un poêle par exemple, réponde parfaitement à la règlementation, tout comme ajouter quelques panneaux photovoltaïques dans le projet. Seul un bureau d’études coopératif pourra faire votre étude thermique pour valider la solution à retenir, et il existe bien des projets RT2012 compatibles et réalisés avec des chaudières GRETEL.